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 Tus BLOQUEOS Y LESIONES

 EMOCIONAL 

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Blessures de l’enfance, traumas de l’âme, relations toxiques... comprendre les douleurs émotionnelles et schémas que nous pouvons expérimenter à l’âge adulte. Une base nécessaire pour adopter, ensuite, une posture mature et ancrée de la spiritualité...

Des blessures aux blocages


Nous sommes des êtres blessés. Je pense sincèrement que chaque personne est un être blessé. Ce n’est pas une fatalité, ni une excuse. Ce n’est pas non plus une fuite de sa part de responsabilité, mais je sais que chaque être humain est un être blessé qui a manqué d’amour. Le nombre de blessures est différent, l’intensité et l’impact sur notre quotidien le sont aussi et plus il a manqué d’Amour et plus ses blessures seront importantes.

Ces blessures ont plusieurs origines. Elles peuvent être karmiques, c’est-à-dire qu’elles peuvent être liées à des vies antérieures comme elles peuvent se créer lors de notre enfance.

Ce sont les blessures qui créent les blocages. Ce sont les blessures qui créent les relations toxiques. Ce sont les blessures qui nous empêchent de créer notre propre bien-être et notre bonheur. Et on ne sait pas comment se libérer de nos blessures. Alors sommes-nous voués à souffrir en permanence ? Pas du tout, car tu peux par contre travailler sur tes blocages. Mais vouloir se libérer de ses blessures sans comprendre nos blocages est une fuite en avant. Tu vas dépenser beaucoup de temps et d’énergie, pour revenir toujours au point de départ. Combien de soirées as-tu passées à pleurer, à pester, à désespérer en ayant l’impression de tout bien faire sans avoir les résultats que tu attends ? Combien d’achats frénétiques as-tu effectués pensant acquérir l’objet miracle ? Combien de personnes as-tu adulées sans prise de recul en pensant qu’elles allaient te sauver ? Moi, je l’ai fait. Je le reconnais. Avant de comprendre que la libération de mes blessures était un processus d’intériorisation et d’introspection puis d’acceptation.

Les blocages sont la conséquence de nos blessures. Les deux sont profondément liés.

Alors, comment se crée une blessure ?

Une blessure est issue d’un traumatisme. C’est une cicatrice qui s’inscrit en toi. C’est une marque indélébile qui s’inscrit dans ta chair, dans tes énergies et dans ton être.

Cette cicatrice peut être douloureuse et boursouflée, elle peut prendre beaucoup de place, elle peut t’empêcher de respirer, elle peut te couper la respiration, elle peut te bloquer dans le passé. Mais cette cicatrice peut aussi être sans douleur. Tel un tatouage discret, quand tu la vois, elle te rappelle le chemin que tu as parcouru et ce que tu as construit en toi pour être la belle personne que tu es.


Nous avons tous une sensibilité particulière, c’est-à-dire qu’une même expérience vécue par deux personnes différentes ne va pas forcément inscrire la même blessure en elles. On ne compare pas non plus le vécu de chaque personne. Nous avons tous une sensibilité différente, un chemin différent, un bagage différent, une façon de marcher et une façon d’avancer différentes.

Ton enfance a pu inscrire en toi des blessures. Ces cicatrices peuvent être douloureuses et ces cicatrices peuvent t’horrifier. Tu peux avoir l’impression qu’elles bloquent la construction de ton bonheur et de ton bien-être.

L’enfance est une période très importante dans notre vie. C’est le moment où nous sommes le plus vulnérables et où nous sommes en train de nous construire. C’est le moment où nous mettons en place nos premiers réflexes, où nous créons nos premières réactions émotionnelles, où nous construisons nos schémas relationnels avec les autres, où nous construisons notre identité. C’est un moment très important et nous ne sommes pas armés, car nous dépendons des autres.

Nous construisons notre cadre de référence, notre façon de nous regarder et de voir le monde avec des outils qu’on ne peut pas questionner, avec des relations qu’on ne peut pas remettre en question, avec des personnes qui ont une grande influence sur nous. Cela peut paraître injuste. Cela peut paraître terrifiant. Cela peut paraître déstabilisant.

En tant qu’individu, on se construit grâce à la relation que l’on a avec nos parents, nos adultes de confiance, grâce à l’éducation que l’on reçoit, grâce au conditionnement que l’on éponge, grâce à l’environnement extérieur dans lequel on grandit. Avec nos yeux d’enfants, tout cela apparaît comme une normalité à laquelle on ne peut pas échapper. Tout cela apparaît comme des règles figées à suivre. Tout cela apparaît comme le monde tout entier.

C’est compliqué d’être un enfant. C’est compliqué d’être un parent, car nos parents comme tout un chacun sont des êtres blessés. Je suis d’ailleurs persuadée que la parentalité est la relation entre deux enfants : l’enfant en construction et l’enfant intérieur de l’adulte. Cependant, il y a quelque chose de très important : c’est l’adulte qui est responsable et non l’enfant.

En tant qu’enfant, tu n’es pas responsable. Tu n’es pas responsable des réactions émotionnelles que l’adulte n’arrive pas à équilibrer, tu n’es pas responsable de ses blessures qu’il tente de fuir, tu n’es pas responsable de l’environnement dans lequel tu grandis, tu n’es pas responsable des actions de tes parents. Tu n’es pas responsable. Et surtout, tu ne dois rien à tes parents comme tes enfants ne te doivent rien.

Notre enfance a pu nous blesser. Mais notre enfance n’écrit pas le reste de notre vie. Elle ne fige pas dans le marbre nos futures relations, nos futures réalisations, la création de notre bonheur et de notre bien-être.

Alors, quelles sont ces blessures qui peuvent se créer ?


Si tu t’intéresses au développement personnel, tu as pu lire les ouvrages de Lise Bourbeau qui en parle beaucoup. Ces blessures sont empreintes de beaucoup de nuances. Leur intensité et leur impact sont différents selon chaque personne.
Tu n’es pas faible si tu as de nombreuses blessures. Tu n’es pas fort si tu n’en as pas. Tu es un être unique, complexe avec une sensibilité qui t’appartient. Personne n’a le droit de te catégoriser, de te juger ou de te critiquer gratuitement. Mais récapitulons :

Une des blessures peut être celle de l’abandon. Elle se crée lorsqu’il y a un manque de sécurité intérieure et/ou extérieure, émotionnelle et/ou physique.

Il y a la blessure de rejet. Elle se crée lorsqu’il y a une sensation d’être repoussé, méprisé, dénigré et/ou mis à l’écart.

Il y a la blessure d’injustice qui se crée lorsqu’il y a un manque d’empathie, l’impression qu’on n’est pas écouté, qu’on ne prend pas en compte nos besoins, nos limites et nos attentes. Elle se crée quand on grandit en devant répondre sans cesse à des règles qui ne correspondent pas à notre identité et à nos valeurs sans pouvoir les remettre en question.

Il y a la blessure de trahison qui se crée lorsqu’on se sent trahi par une personne de confiance.

Il y a la blessure d’humiliation qui se crée quand on a l’impression qu’on ne respecte pas notre intégrité et notre intimité.

Ces blessures se créent pendant l’enfance et non à l’âge adulte. Ces blessures peuvent être inconscientes et se manifester lors d’expériences vécues en tant qu’adultes. Cela ne veut pas dire qu’en tant qu’adulte tu ne peux pas être blessé. Cependant, quand tu ressens de profonds blocages ou quand des événements déclenchent de profondes réactions émotionnelles déséquilibrées, cela réactive des blessures déjà présentes en toi. Alors, je sais. Tu peux attendre de moi un mode d’emploi pour identifier ces blessures et un protocole pour t’en libérer. Merci, bonsoir, on n’en parle plus. Sauf que tu es un être complexe. Au-delà de la présence de ces blessures, c’est la relation que tu as avec elles en tant qu’adulte qui va créer des blocages.

Les blessures créent une souffrance intérieure qui, elle, crée des blocages, et c’est la place que tu leur laisses dans ton être intérieur qui t’empêche d’avancer. De nouveau, il n’y a pas un protocole miracle pour t’aider à comprendre l’influence de tes blessures. Car, de nouveau, tu es un être complexe. Ce serait ne pas te respecter que de te catégoriser ou te faire croire que se connaître, se découvrir et se comprendre, c’est facile.

Avec une variété de nuances, tu as plusieurs choix conscients, ou non, concernant la relation que tu as avec tes blessures.

Soit elles vont te conseiller et tu vas créer des blocages. Tu vas avancer dans une grande dualité. Tu vas à tout prix chercher le bonheur et le bien-être en te sentant incapable de sortir de ta zone de confort bloquante et en ressentant une souffrance quotidienne. Cela crée un grand inconfort intérieur. Chaque situation va être vécue par le prisme de tes blessures et de ta douleur. Tu vas avoir beaucoup de difficultés à ressentir le positif en ayant l’impression de tout faire pour l’accueillir dans ta vie. Alors que tu souhaites vivre des expériences sereines et saines, tu vas créer des schémas relationnels, de fonctionnement et de pensées négatifs, voire toxiques. Si tu vis actuellement cette situation, je t’envoie beaucoup de bienveillance et de douceur du plus profond de mon cœur.

 

Soit tu vas chercher à les fuir. Tu ne vas pas vouloir regarder ces blessures. Tu ne vas pas vouloir ressentir cette souffrance et cette douleur. Tu ne vas pas vouloir regarder ta partie sombre.

Alors qu’il faudrait accepter et voir sa partie sombre comme étant la révélation de sa lumière. ..

Mais va tu vouloir l’accepter. Tu risque de créer des blocages sans les reconnaître. Tu pourras facilement les voir chez les autres par l’effet miroir, mais tu auras beaucoup de difficultés à l’admettre. Plus tu fuis tes blessures, plus ton empreinte énergétique peut être négative pour les autres, plus tu peux créer des fonctionnements, des schémas de pensées et relationnels toxiques. Plus tu fuis tes blessures, plus tu peux créer de nombreux dommages collatéraux. Au-delà de tes propres blocages, tu peux blesser d’autres personnes dans la fuite de toi. Je ne te dis pas cela pour te culpabiliser, car je pense qu’à différentes échelles et intensités nous l’avons déjà tous fait au moins une fois. Cependant, il est important de prendre conscience qu’on peut être parfois l’horrible personnage de l’histoire. Mais pour cela, il est important de ne plus fuir ses blessures.

Soit tu vas voir tes blessures comme des alertes. Tu vas accueillir ta souffrance intérieure. Tu vas regarder tes cicatrices. Tu vas accepter les blocages présents dans ta vie. Tu vas t’écouter, t’apporter la douceur, le temps et la bienveillance dont tu as besoin. Tu vas t’autoriser à être imparfait. Tu vas prendre conscience que tu fais le maximum avec les moyens que tu as. Tu vas créer une nouvelle relation avec toi, et tu vas faire de tes blessures et de ton passé une force. Tu ne verras plus tes blocages comme une immondice à libérer mais comme une alerte importante pour comprendre ce dont tu as besoin, pour comprendre qui tu es et pour avancer à ton propre rythme.

Nos blocages découlent de nos blessures. En prenant conscience de leur présence, de leur intensité, de leur influence et de leur source, on ouvre la porte à un être magnifique : nous. On prend conscience que tout part de nous et on prend conscience de notre force mais aussi de notre vulnérabilité. On devient ou redevient acteur de notre vie tout en ayant conscience véritablement de qui on est. On avance à notre rythme en fonction de soi et non en fonction des autres, des croyances limitantes et des injonctions sociétales.

S’il doit y avoir une clef de ton bonheur, elle ne se trouve pas dans la libération de tes blessures. C’est impossible et utopique. La clef de ton bonheur se trouve au cœur de tes blocages. Elle se trouve au cœur de leur acceptation, de leur compréhension et des actions que tu mets ensuite en place pour avancer à ton rythme en fonction de toi, de tes besoins et de tes attentes. Alors, oui, ce n’est pas évident tous les jours. Oui, parfois tu peux te sentir démuni. Mais, en prenant conscience de cela, tu es l’acteur de ta vie. Tu n’es pas passif à attendre l’effet d’un soin ou d’un grigri miracle, tu n’es plus à croire à la fatalité pensant le bonheur réservé aux autres, tu n’es plus enfermé dans une répétition de schémas négatifs qui te ramène toujours au point de départ et qui accentue tes blessures et ta souffrance, tu n’es plus en train de dépenser ton temps, ton énergie et ton argent pour des rituels ou des protocoles qui n’ont pas de sens pour toi. Tu reprends les rênes. Tu reprends le contrôle de ta destinée. Tu reprends le lead de ton avancée. Et ça, crois-moi, ça n’a pas de prix.

Plus tu vas accepter, comprendre et travailler sur tes blocages, plus tu vas créer une nouvelle relation avec tes blessures. Plus tu vas accepter, comprendre et travailler sur tes blocages, plus tu vas prendre du recul par rapport aux autres et à l’extérieur en créant ton propre cadre de référence, en doutant, en écoutant tes pensées et tes réflexions intérieures.

Plus tu vas accepter, comprendre et travailler sur tes blocages, plus tu vas t’éloigner de tout schéma toxique. Plus tu vas accepter, comprendre et travailler sur tes blocages, plus tu vas laisser ta force intérieure te guider. Ce n’est pas miraculeux. Mais ne crois-tu pas être le miracle que tu attends d’un outil extérieur ?

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